rivage

Coquille Vide

Dimanche 11 juillet 2010 à 12:03

 
http://rivage.cowblog.fr/images/702018033657685671947185633705231736368n.jpg

Je ravale mes sanglots. Il est beau, etendu en haut d’unmur, pres de la Tour Eiffel. Il va baiser à Pigalle et les trompestoutes. C’est un Homme. C’était le mien. Pour lui, l’amour n’est qu’un mouvement que l’on peut faire de haut en bas. Je l’oubli. Il revient dans un mois. Je voudrais tout lui balancer à la gueule, dans sa Belle Gueule de rebelle. Lui dire que moi aussi j’ai joué, moi aussi je me suis bien foutu de sa gueule. Moi aussi.. Moi aussi… Moi aussi j’ai souffert, j’ai pleuré, j’ai gardé son pull au fond de mon placard. Lui dire que l’Homme dont je revedepuis petite fille me donne rendez vous sur rendez vous, qu’il ne c’est toujours rien passé. Parce que j’ai peur de tout précipiter d’aller trop vite et de trebucher. Je veux pas trébucher sur sa gueule de rebelle fin novembre.
Quoi qu’il se passe, le violon aura toujours raison.


Mes Amours sont des Legendes.

Samedi 10 juillet 2010 à 14:17


http://rivage.cowblog.fr/images/1364992532small.jpg

 Lorsque je relève la tête, elle se cogne contre le plafond. Je reviens de la gueule du Loup. Il revient. Dans un mois et demi. Il revient et j’espère qu’Il m’offrira un peu de temps à Lui. Une heure, une soirée, une nuit. Peut être qu’il ne se passera Rien. Mais que je relèverai la tête sans l’exploser contre le ciel. Il m’a promis qu’il ne partirai pas comme un voleur. Qu’il serai là. « Faut faire attention a Toi Louloute » ce sont ces derniers mots qui ont marqué la fin d’un été à l’oublier. En vain. En vain. Je n’arrive plus à faire semblant. Il a était là, et il y est toujours. L’absence n’efface rien. Il est encore plus présent qu’avant. J’aimerai remplir le vide. Je saisi toute les perches. Il parait que tout s’apprends sur le terrain. Je ne tiens pas en équilibre. Je voudrais tomber à ses lèvres sans me casser les dents.

Samedi 10 juillet 2010 à 14:14

 
http://rivage.cowblog.fr/images/quitrebuche.jpg
15h, les cuivres résonnent dans ma campagne. 15h, une petite foule se presse autour de types habillés en Orange et Noir. Des saxophones, des clarinettes, des cors, des trompettes, des trombones. C’est ici que l'on danse et que l’on souri ? Oui, c’est ici.
Funambule avec le vent, jouant à cache-cache avec la vie. Un chant ni noir ni gris nous contemple. Son regard me rappelle que j’ai oublié, enfin. Son regard me rappelle qu’il y a d’autres hommes. Son regard me rappelle que l’espoir revient quand on ne l’attend plus. J’ai le cœur qui est tout nu, écorchée nue, je me plonge dans la foule, floue, sans retenue, je ne perçois que ses cheveux bouclés, ses mains qui frappent sur la musique et son corps qui suit le reste. Son visage tout entier forme un sourire, et c’est beau. Je le regarde vivre, et je suis juste spectatrice, c’est terrible, j’ai le cœur qui bat, trop fort. Il suit le rythme, le rythme de Sa musique, et de sa danse. 15h, les cuivres résonnent dans ma campagne, j’ai plongé ma vie, dans un bol de Bonheur.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast